jeudi 24 mars 2016

L'histoire du roman "Hilmalaya" première partie

J'aime écrire, raconter des histoires, voyager dans le monde de mes mémoires et dans les imaginaires. Depuis plus de 25 ans, je crée des pièces de théâtre pour mes jeunes comédiens, pièces qui sont publiées et jouées dans tous les pays francophones.

Ma mère, qui, morte trop vite et trop tôt,  n'est plus là pour accompagner ma vie, était fière de mon statut d'auteur. Elle savait que j'écrirai des romans, Elle me l'avait dit, avec une certitude presque enfantine qui m'avait fait sourire sur l'instant, quand je lui avais annoncé mon premier contrat avec les éditions Magnard.
Ecrire un roman, était donc dans mes intentions depuis longtemps...  Il fallait si mettre et ce n'est pas si simple.
Les idées, je les ai, les sujets aussi, des trames presque finalisées et j'ai, dans mes tiroirs virtuels,  de quoi écrire quelques petits romans. Pour cela il faut du temps : un temps dédié, régulier ; une constance, une discipline, mais ce n'est pas tout, car on peut trouver ce temps si on s'en donne la peine.
Il faut aussi une dose d'estime de soi qui vous fait passer au-dessus des craintes d'être jugé, critiqué, voire malmené...

Alors, j'ai fait le premier saut ! Je m'y suis mise consciencieusement, sans penser à autre chose que construire l'histoire et me laisse conduire par les personnages. J'avais une trame car "Himalaya" a tout d'abord était une petite pièce de théâtre, sous un autre titre, écrite spécialement pour des étudiants et jouée au Théâtre du Trianon de Bordeaux pour le "Secours Populaire" en 2013.

Passer du théâtre au roman, voilà une démarche particulière (en général, on fait le contraire...). Il faut d'écrire tout ce que les acteurs jouent et que les spectateurs voient. Je me suis rendu compte de ma nouvelle liberté : changer de lieux en quelques phrases, décrire les décors, raconter les pensées et les sentiments. et comme chacun le sais, la liberté à un prix :-)

J'ai donc écrit "Himalaya" et je l'ai donné à lire le premier jet à des lecteurs sélectionnés dans mon entourage. L'accueil étant favorable, et même parfois enthousiaste, Je me suis dit : "On y va, Caro..." j'ai attendu encore quelques mois avant de continuer, pas sûre de moi du tout ; j'ai réécris, corrigé, ajouté...
Les lecteur ne se rendent pas compte de la difficulté de livrer sa prose...

Pour le publier, j'ai pensé l'adresser aux maisons d'éditions traditionnelles et là, re-blocage ! Attendre des mois, essuyer des refus impersonnels, ou pas de réponse du tout, tout ça me faisait trop peur, oui peur, c'est le mot. Ridicule n'est-ce pas ? Pas tant, car , les éditeurs sont parfois cruels, j'en ai fait la désagréable expérience et ça fait mal.

Dans le monde du théâtre, quand on vous propose de jouer un rôle, c'est un beau compliment qu'on vous fait ; dans le monde du livre, refuser votre travail, c'est presque une injure.

Alors, j'ai décidé d'envoyer le manuscrit à l'éditeur alternatif qui publie déjà quelques unes de mes pièces de théâtre, Edilivre. Le comité de lecture a retenu mon livre et une nouvelle aventure commence...

Pour très bientôt donc : "Himalaya", fable contemporaine pour étudiant en commerce
dans les meilleures librairies.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire